Il arrive qu’au plus profond de notre âme se loge un vide ancestral. Ce vide n’est pas simplement un manque — c’est une blessure subtile, invisible aux yeux, mais qui oriente chacun de nos pas. C’est la blessure de l’abandon.
La blessure de l’abandon prend racine quand, dans l’enfance ou bien avant (ligne transgénérationnelle, vies antérieures), l’âme a vécu un vide affectif, un sentiment d’être laissé.e seul.e, non soutenu.e, non reconnu.e dans ses besoins. Ce geste de l’Autre — conscient ou non — est perçu comme une forme d’« oubli », d’isolement énergétique. L’âme en souffrance intègre la conviction qu’elle ne peut compter sur personne, qu’elle est fragile, qu’elle pourrait être abandonnée à tout moment.
Cette blessure ne se manifeste pas nécessairement par un grand traumatisme manifeste : parfois c’est l’ombre douce d’un parent émotionnellement distant, l’absence de présence chaleureuse, le départ fréquent, les séparations répétées ou même un sentiment de solitude persistante malgré l’amour apparent. Mais l’âme enregistre, et le corps subtile se souvient.
Pour tenter d’éviter de revivre ce vertige intérieur, l’âme adopte un masque de dépendance. Ce masque agit comme une armure inversée : au lieu de repousser la douleur, il se prémunit par l’attachement. Il recherche sans relâche la présence, le regard, l’attention, la sécurité extérieure.
Ce masque se traduit par des comportements comme :
une peur viscérale d’être seul.e, mélangée souvent à l’anxiété de séparation,
un besoin constant de rassurance, de confirmation que l’on est aimé.e, nécessaire, indispensable,
une tendance à s’accrocher à des partenaires, amis ou proches, même quand la relation est déséquilibrée ou douloureuse,
une difficulté à poser des limites : « si je dis non, on me quittera »,
une hypersensibilité à l’absence, au silence, au retrait de l’autre — toute forme de distance est vécu comme une blessure.
Ironie du masque : il cherche la sécurité hors de soi en renforçant le sentiment de dépendance — ce qui, au fil du temps, installe de l’anxiété, du doute, de la peur de l’abandon projeté partout.
Quand la blessure de l’abandon reste active, elle dérègle les dynamiques intérieures et relationnelles :
Relations toxiques ou fusionnelles : on se lie à l’autre dans un besoin profond, même si la relation est abusive, car l’âme craint plus l’abandon que la douleur.
Instabilité affective : montagnes russes émotionnelles, oscillation entre adoration et rejet, peur envahissante de perdre l’autre.
Auto-sabotage relationnel : quand une intimité s’installe, l’âme peut lancer inconsciemment des conflits, des ruptures pour éviter d’être trahi dans son propre abandon.
Dépendance extérieure pour le bien-être : on se sent « bien » seulement si l’autre nous rassure, nous valorise, nous confirme. Le monde intérieur perd de sa souveraineté.
Vidange énergétique : toujours dans l’attente, la peur, la demande, on finit par s’épuiser, ressentir du manque chronique, se perdre soi-même derrière l’obsession d’être « comblé.e ».
Difficulté à ouvrir le cœur ou à recevoir l’amour : l’âme, en défense, peut garder une porte fermée. Même quand l’amour est offert, elle doute, hésite, ne s’autorise pas à s’y abandonner totalement.
Ainsi, l’abandon devient un thème central dans la vie : on le perçoit dans tout ce que l’âme redoute de revivre.
Vous pouvez vous poser ces questions intérieures :
Quand je suis seul.e, que ressens-je ? Est-ce que le vide m’effraie ?
Ai-je besoin que l’autre m’appelle, m’envoie un message, prenne soin de moi pour que je me sente « vivant.e » ?
Ai-je peur qu’on me laisse.e, qu’on m’ignore ou m’oublie ?
Ai-je déjà saboté consciemment ou inconsciemment une relation quand je commençais à m’y sentir trop dépendant.e ?
Est-ce que je tolère mal les silences, les absences, les distances ?
Est-ce que je dis oui même quand je ne le sens pas, parce que je crains qu’on me quitte ?
Est-ce que je me sens vidé.e après avoir donné beaucoup dans une relation, parce que j’ai cherché à combler ce vide intérieur ?
Si plusieurs de ces résonances sont fortes, l’âme parle : la blessure de l’abandon est active, prête à être accueillie.
La bonne nouvelle est que cette blessure, même si elle est profonde, n’est pas incurable — elle peut devenir un portail de guérison. Dans mon approche, je propose d’aller à la source :
en décelant le moment matriciel — dans la lignée familiale ou dans des vies antérieures — où l’abandon a cristallisé ;
en déprogrammant énergétiquement la mémoire du vide, la croyance « je ne peux compter que sur l’autre » ;
en travailler avec l’âme, l’enfant intérieur, pour restaurer la confiance en soi, la présence intérieure, la sécurité autonome ;
en dissoudre le masque de dépendance, petit à petit, pour que l’âme découvre qu’elle n’a besoin de personne pour exister, mais que l’autre est cadeau — non pilier vital.
À travers ce chemin, l’âme retrouve sa pleine souveraineté. Le vide n’est plus un manque, mais un espace de créativité, de repos, de profondeur. L’autre ne devient plus une suppléance, mais une rencontre à partager dans la liberté intérieure.
Il est difficile de faire ce travail seul — la blessure, son masque, ses racines, sont souvent invisibles à l’ego conscient. L’âme a besoin d’un regard avisé, d’une main lumineuse pour l’accompagner dans ses cavernes.
En séance, je vous guide avec respect, douceur et puissance :
pour identifier le masque de dépendance qui vous limite,
pour trouver la gravité énergétique originelle,
pour libérer les mémoires transgénérationnelles ou karmiques qui alimentent la blessure,
pour reconstruire ce lien sacré à vous-même, à l’enfant intérieur, à la confiance.
Ce n’est pas un soin qui vous rend autre ; il vous aide à redevenir vous-même, en plus entier.e.
Si ce texte fait vibrer quelque part en vous — si vous reconnaissez l’appel de cette blessure en silence, ou si vous sentez que vous n’êtes jamais vraiment seul.e mais toujours en quête — je vous invite à poser un pas vers la guérison.
Offrez à votre âme lumineuse une présence qui l’accompagne, un espace de libération, et une reconnexion profonde. Ensemble, nous ferons que ce vide devienne votre point d’ancrage vers la confiance, l’autonomie et l’amour véritable.
Je suis présent à vos côtés.
Consultation au cabinet et à distance du mardi au samedi de 10h à 18h
Prise de rendez-vous obligatoire
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