Parmi les blessures de l’âme, celle du rejet est sans doute la plus silencieuse, la plus profonde, la plus douloureuse aussi — car elle touche directement à l’existence même : « Ai-je le droit d’être là ? »
Elle s’imprime très tôt dans la vie, parfois dès la conception ou la vie intra-utérine, quand l’âme perçoit qu’elle n’est pas pleinement accueillie dans sa présence. Le rejet peut venir d’un parent, d’une fratrie, d’un environnement, d’une société… ou de soi-même, quand l’âme rejette certaines parts d’elle par peur de ne pas être aimée.
La blessure de rejet naît d’une expérience fondatrice : le refus d’accueil.
Cela peut être un parent qui espérait un enfant d’un autre sexe, un contexte de grossesse difficile, des paroles maladroites, une sensation d’indifférence ou d’exclusion ressentie par l’enfant.
Cette douleur s’imprime énergétiquement comme une certitude : « Je ne suis pas désiré.e, je ne suis pas à ma place, je dérange. »
L’âme en déduit que pour ne plus souffrir, elle doit se rétrécir : ne pas prendre trop de place, ne pas déranger, ne pas exister trop fort.
Alors, elle se retire du monde, se met en retrait, observe plus qu’elle ne vit, et devient experte pour disparaître derrière les autres.
Pour survivre à cette blessure, l’âme crée un masque de fuite.
Ce masque sert à éviter toute situation où le rejet pourrait se reproduire.
Ainsi, la personne blessée par le rejet développe un grand talent pour se détacher, s’isoler, disparaître avant même que l’autre ne puisse l’écarter.
Les comportements typiques de ce masque sont :
une grande discrétion, une tendance à se fondre dans le décor ;
un besoin intense d’espace et de solitude, souvent confondu avec une nature réservée ;
la difficulté à s’exprimer, à se mettre en avant ou à parler de soi ;
la peur du jugement, du conflit, de la critique ;
une hypersensibilité au moindre signe de désintérêt, de non-regard, de silence ;
une propension à partir avant d’être quitté, à fuir l’intimité, à se couper des émotions trop fortes.
Le fuyant est souvent un être lumineux, spirituel, doté d’une grande profondeur, mais il garde sa lumière en retrait par peur de se montrer. Il a du mal à habiter pleinement son corps, à s’incarner dans la matière, car une partie de lui reste « ailleurs », là où l’on ne peut pas le rejeter.
Quand la blessure du rejet reste active, elle engendre de nombreux blocages dans la vie quotidienne et spirituelle :
Auto-sabotage permanent : l’âme rejette avant d’être rejetée. Elle refuse des opportunités, des relations, des succès, pour ne pas risquer d’être mise de côté.
Manque de confiance et de légitimité : la personne doute de sa valeur, de ses capacités, et minimise sans cesse ses réussites.
Difficulté à s’incarner : le corps est vécu comme une enveloppe étrangère, l’esprit flotte souvent ailleurs, dans le mental ou le spirituel.
Solitude profonde : paradoxalement, celui qui fuit le rejet finit par s’isoler, renforçant ainsi sa blessure.
Rejet de soi-même : c’est la boucle la plus douloureuse — ne pas s’aimer, ne pas se reconnaître, se sentir toujours « de trop » ou « pas assez ».
Le rejet devient ainsi une vibration dominante : on l’attire, on le rejoue, on le provoque inconsciemment, jusqu’à ce que l’âme accepte enfin de le regarder, de le transmuter.
Vous pouvez vous poser ces questions :
Ai-je souvent peur de déranger ?
Est-ce que je me sens invisible, incompris.e ou transparent.e ?
Ai-je tendance à fuir les confrontations, les engagements, ou à partir avant d’être blessé.e ?
Est-ce que j’ai du mal à dire ce que je ressens, à exprimer mes besoins, mes limites ?
Est-ce que je me sens souvent différent.e, « à part », comme si je venais d’ailleurs ?
Est-ce que j’ai du mal à me sentir légitime dans mon métier, mes relations, mes désirs ?
Si ces mots résonnent, il est probable que cette blessure de rejet soit encore active. Elle demande à être entendue, non pas combattue, mais accueillie.
Guérir la blessure de rejet, c’est réintégrer l’âme dans le corps, redonner à l’être le droit d’exister, d’occuper sa place, d’être visible, de rayonner.
C’est un chemin d’amour envers soi, une réparation du lien d’incarnation.
Dans mes soins, je t’accompagne à :
identifier la racine de la blessure (vie intra-utérine, enfance, mémoire karmique ou transgénérationnelle) ;
libérer les charges énergétiques du rejet et les croyances « je ne mérite pas », « je ne suis pas à ma place » ;
reconnecter l’âme à la terre, au corps, à la matière ;
restaurer la légitimité, la confiance et la puissance intérieure ;
permettre à la lumière de ton être de reprendre toute sa place.
C’est un processus profondément libérateur : tu n’as plus besoin de fuir pour te protéger. Tu deviens ta propre maison, ton propre refuge.
Quand la blessure de rejet est apaisée, tu cesses de chercher ta place : tu la deviens.
Tu sens que tu as le droit d’exister, de briller, de parler, d’aimer, sans craindre d’être rejeté.
Tu retrouves la paix intérieure, la solidité, l’ancrage.
Et tu découvres que tu n’étais jamais « de trop » — simplement en attente d’être accueilli, par toi-même.
Si tu t’es reconnu.e dans ces lignes, c’est que ton âme t’envoie un message.
Ce n’est pas une faiblesse : c’est un appel à la libération.
Ensemble, nous irons à la racine de cette mémoire, pour que tu puisses enfin te sentir légitime, incarné.e et profondément vivant.e.
Ton âme mérite d’être pleinement accueillie.
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